Le peuple insiste sur l’édification d’un Etat libre et uni
24-01-2020 22:55Tôt le matin, les premiers groupes de manifestants arrivent au niveau de la grande poste. Ils commencèrent à s’organiser avant le début de la grande marche populaire du 49ème vendredi. Sous la haute surveillance policière et l’interdiction de sillonner certains endroits, les marcheurs se sont imposés et se sont rassemblés devant la grande-poste et à la place Maurice Audin, devenue au fil de la mobilisation une tribune pour débattre et échanger les idées et discuter des différentes perspectives de sortie de crise qui ne sont autres que celles échafaudées le 22 février 2019. A deux semaines du premier anniversaire du...
urveillance policière et l’interdiction de sillonner certains endroits, les marcheurs se sont imposés et se sont rassemblés devant la grande-poste et à la place Maurice Audin, devenue au fil de la mobilisation une tribune pour débattre et échanger les idées et discuter des différentes perspectives de sortie de crise qui ne sont autres que celles échafaudées le 22 février 2019. A deux semaines du premier anniversaire du déclenchement de la contestation populaire, plusieurs personnalités publiques et anciens détenus du «Hirak» ont occupé la rue pour dénoncer les dernières arrestations et interpeller le pouvoir sur la «mise en place de mesures d’apaisement» devant accompagner sa démarche vers un dialogue inclusif. «Nous avons senti de la volonté de libérer les prisonniers d’opinion, mais les dernières interpellations ont démontré le contraire», s’interroge, Ahmed. Y, membre actif du mouvement populaire et qui, il y a deux jour, convaincu par la nécessité de structurer le mouvement afin de mettre en œuvre la plateforme du «Hirak» et s’imposer sur la scène politique. Une solution requise par certains afin de contribuer à sortir le pays de la crise interne et surtout à faire face aux menaces étrangères qui n’arrange pas la situation difficile du pays, actuellement. A la croisée du chemin, l’Algérie devra relever le défi d’instaurer un Etat démocrate, libre et juste. «La révision de la Constitution devra se faire et être approuvée par le peuple, la seule source du pouvoir», souligne Rachida, juriste qui a rejoint la manifestation après trois manquements. Pour cette nouvelle journée de marche, la mobilisation s’est accrue pour dénoncer «l’exploitation du gaz de schiste et réclamer l’indépendance de la justice». Le cortège des manifestants a arpenté les allées et boulevards du centre-ville d’Alger, dans le calme, comme à son habitude. Les manifestants ont exprimé pour la énième fois leur attachement à leur liberté et surtout à la consécration des revendications populaires pour pouvoir désamorcer la situation et rebâtir une «nouvelle Algérie à l’unisson». Le 49ème vendredi s’achève dans l’espoir d’un écho favorable à leurs revendications et soutenir les libertés.