
Importation des véhicules de moins de 3 ans: nécessité d’ouvrir des laboratoires accrédités pour garantir la qualité
06-03-2023 10:24Le directeur général de l’Organisme Algérien d’Accréditation (Algerac), Noureddine Boudissa, a mis en avant la nécessité de mettre en place un réseau de laboratoires et d’organismes d’inspection pour contrôler la qualité des véhicules importés en application au décret exécutif n° 23-74 du 29 Rajab 1444 correspondant au 20 février 2023 fixant les conditions et les modalités de dédouanement et du contrôle de conformité des véhicules de tourisme et utilitaires d'occasion acquis par les particuliers résidents.S’exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Chaîne 1, Noureddine Boudissa a estimé que la décision d'autoriser l'importation de véhicules d'occasion de moins de 3...
contrôler la qualité des véhicules importés en application au décret exécutif n° 23-74 du 29 Rajab 1444 correspondant au 20 février 2023 fixant les conditions et les modalités de dédouanement et du contrôle de conformité des véhicules de tourisme et utilitaires d'occasion acquis par les particuliers résidents.S’exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Chaîne 1, Noureddine Boudissa a estimé que la décision d'autoriser l'importation de véhicules d'occasion de moins de 3 ans était une bonne décision, vue la pénurie constatée sur le marché automobile, et ce afin de répondre aux demandes des citoyens en matière d'achat de voitures.Dans ce sens, le directeur d'Algerac a estimé nécessaire pour l’Algérie de se doter d’un réseau de laboratoires et d’organismes de contrôle agréés par l’Algerac. Le rôle de ces laboratoires et organismes se concentre sur la garantie et la qualité des voitures, en sus de la protection du consommateur algérien, notamment la sécurité des conducteurs.M. Boudissa a déclaré qu' "en coordination avec les ministères des Transports, de l'Industrie, du Commerce et des Finances, nous pouvons parvenir à cette idée et mettre en place un réseau de laboratoires dans les ports et les aéroports pour que nous disposions de plus de compétences et de capacités dans ce domaine".En réponse à une question sur l’état de préparation des ports dans les laboratoires modernes pour soumettre le véhicule aux conditions fixées par le législateur, Noureddine Boudisah a déclaré que " les laboratoires existent, mais ils ne sont pas qualifiés et non reconnus " du fait que ces laboratoires ne sont pas dotés de " ressources humaines et matérielles, encore moins les normes nécessaires pour contrôler les voitures importées ".Dans le même contexte, le directeur général d’Algerac a affirmé que " le réseau de l’entreprise nationale de contrôle technique automobiles (Enacta) est en mesure de jouer un rôle positif et stratégique dans le processus de contrôle du véhicule avant sa mise en circulation ".En ce qui concerne la vérification de l'âge du véhicule, M. Boudissa a expliqué que les documents qui accompagnent la voiture importée sont délivrés par un organisme étranger et que le dédouanement est assujetti à un rapport d’expertise de conformité établi par l’expert agréé par le ministère chargé des mines, cependant, le directeur d'Algerac a estimé que sans capacités nationales d’expertises et de contrôle suffisantes, il sera difficile de vérifier l’état du véhicule ou s’il a effectivement moins de 3 ans ou plus.Par ailleurs, M. Boudissa a affirmé la disponibilité d’Algerac à accompagner l’État dans la construction de la pyramide de la qualité en Algérie et à investir dans ce domaine, au regard de la volonté de nombreux pays d’investir, comme l’Allemagne, la Turquie, etc., pour améliorer le produit national et contribuer au développement économique.