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Ballon au-dessus de l’Amérique du nord: l’incident ravive les tensions entre Washington et Pékin

03-02-2023 19:35

Les Etats-Unis et le Canada traquaient ce 3 février au moins un ballon volant au-dessus de l’Amérique du nord, suspecté d’être un ballon « espion chinois », Pékin de son côté appelant à ne pas «monter les choses en épingle».L’épisode, qui ravive les tensions entre Washington et Pékin, survient à deux jours d’une visite prévue du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken en Chine.Interrogé, le département d’Etat a refusé de dire si l’incident remettait en cause cette visite, une première depuis 2018.A Pékin, le gouvernement chinois assure qu’«une vérification est en cours» au sujet de ces informations. Cependant, «émettre des conjectures...

les choses en épingle».L’épisode, qui ravive les tensions entre Washington et Pékin, survient à deux jours d’une visite prévue du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken en Chine.Interrogé, le département d’Etat a refusé de dire si l’incident remettait en cause cette visite, une première depuis 2018.A Pékin, le gouvernement chinois assure qu’«une vérification est en cours» au sujet de ces informations. Cependant, «émettre des conjectures et monter les choses en épingle avant même que les faits ne soient établis ne contribue pas à parvenir à une résolution appropriée du dossier», a mis en garde devant la presse une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning.«En tant que pays responsable, la Chine a toujours strictement respecté le droit international et n’a aucune intention de violer le territoire et l’espace aérien d’un Etat souverain», a-t-elle affirmé, appelant à «gérer ce dossier avec sang-froid et prudence».Le Pentagone a annoncé le 3 février la présence d’un ballon dans l’espace aérien des Etats-Unis, et le gouvernement canadien a dit ce 3 février enquêter sur «un deuxième incident potentiel».A la demande du président Joe Biden, le Pentagone a envisagé d’abattre le ballon mais la décision a été prise de ne pas le faire en raison des risques posés par d’éventuels débris pour les personnes au sol, a fait savoir le 2 février à des journalistes un haut responsable américain de la Défense, sous le couvert de l’anonymat.«Nous n’avons aucun doute sur le fait que le ballon provient de la Chine», a-t-il précisé. «Nous prenons des mesures afin de nous protéger contre la collecte d’informations sensibles», a-t-il encore dit, tout en insistant sur «la valeur ajoutée limitée en termes de collecte d’informations» de l’engin, décrit comme un ballon aux dimensions assez grandes.

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