Le Chiffre d'Affaires

Une banque de l’import-export sera créée

22-06-2021 22:18

Par Arezki Louni En plus du dispositif des facilitations mis en place par le Gouvernement en vue d’encourager les exportateurs algériens, la Banque d’Algérie (BA) vient de donner son accord pour la création d’une banque d’import-export, à même de résoudre plusieurs problèmes rencontrés par les opérateurs économiques et des exportateurs algériens.    Selon M Redha Tir, président du Conseil national économique et social et environnemental,  « la demande formulée, en janvier dernier par le CNESE au président de la République, concernant la création d’une banque d’import-export, a été approuvée par la BA, ce qui constitue un acquis important pour les exportateurs...

éation d’une banque d’import-export, à même de résoudre plusieurs problèmes rencontrés par les opérateurs économiques et des exportateurs algériens.    Selon M Redha Tir, président du Conseil national économique et social et environnemental,  « la demande formulée, en janvier dernier par le CNESE au président de la République, concernant la création d’une banque d’import-export, a été approuvée par la BA, ce qui constitue un acquis important pour les exportateurs algériens ». M. Tir, qui s’exprimait lundi dernier, au terme des travaux d’une rencontre sur le thème « Industrie électrique: le marché des équipements électriques et les potentialités d’exportation », a affirmé que ses services se dirigent vers la concrétisation de la création d’une « Maison d’export ». La vision du CNESE, en matière d’économie, vise à créer une banque d’import-export s’intéressant au financement des projets et la « Maison d’export » ou « l’Agence nationale d’exportateurs », qui s’intéresse au volet logistique de l’exportation. Cette démarche est intervenue, car les instances actuelles sont incapables d’exercer pleinement leurs missions, et s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la performance des Institutions. Les participants aux travaux de la rencontre, à laquelle ont pris part plusieurs partenaires, banques publiques et des représentants des corps diplomatiques accrédités en Algérie, ont plaidé notamment, pour la révision de la législation relative aux échanges commerciaux qui constitue un obstacle devant les investisseurs, et la création d’un Fonds spécial destiné au financement des études. Il convient de rappeler, que le chef de l’Etat a donné des instructions pour l’ouverture de banques algériennes à l’étranger, notamment en Afrique et en Europe.  En août 2020, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a annoncé l’examen de la création de « succursales bancaires algériennes à l’étranger, en associant des opérateurs du secteur privé ». Le premier argentier du pays a révélé, que les Autorités algériennes œuvrent de façon continue, à accélérer les réformes économiques, pour appuyer le processus de diversification en vue d’asseoir, à terme, une économie dynamique, durable et inclusive, affranchie de sa dépendance aux hydrocarbures. Ainsi, le ministère des Finances examine actuellement, la création de succursales bancaires algériennes à l’étranger, « d’ici peu, nous aurons les représentations dans certains pays africains, qui entretiennent les relations étroites avec l’Algérie », a déclaré M Benabderrahmane en avril dernier. 

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