Jeune-independant

Ali Aoun au sujet de Production de l’insuline: « C’est du pipeau ! »

19-09-2022 18:57

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a révélé ce lundi qu’il n’existe aucune production d’insuline en Algérie s’interrogeant sur les raisons de l’arrêt, en 2012, de l’usine de Constantine qui fabriquait ce médicament, désormais, importé de l’étranger.« La production de l’insuline c’est du pipeau, c’est zéro », a lancé le ministre lors d’une visite de travail dans la capitale de l’est du pays.« La production de l’insuline en Algérie est le plus grand mensonge hérité de certains partis » a affirmé M. Aoun qui s’exprimait devant une assistance composée des représentants du secteur de la sante de Constantine, soulignant...

ine qui fabriquait ce médicament, désormais, importé de l’étranger.« La production de l’insuline c’est du pipeau, c’est zéro », a lancé le ministre lors d’une visite de travail dans la capitale de l’est du pays.« La production de l’insuline en Algérie est le plus grand mensonge hérité de certains partis » a affirmé M. Aoun qui s’exprimait devant une assistance composée des représentants du secteur de la sante de Constantine, soulignant que la solution est de développer et de reprendre cette production dans l’usine de Constantine, qui a été sauvée par la production de vaccins anti-Covid.Dans ce cadre, il a annoncé que « les résultats du travail de l’usine seront connus sur le terrain avant la fin de l’année en cours », ajoutant que « cela est possible grâce aux capacités qui existent dans notre pays ». Cependant, le ministre a souligné que la priorité est de commencer par la production des « stylos injecteurs ». « C’est inacceptable qu’en 2022, on continue d’importer tout le contenu de l’insuline », alors que sa production ne demande pas grand-chose, citant le stylo injecteur, qui est produit par une simple petite machine qui installe la cartouche, explique-t-il, avant d’ajouter que la reprise de la production « conduira à l’abandon des partis qui usent du temps depuis 1994 ».Par ailleurs, il est important de signaler qu’au mois de juin dernier, l’ancien ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, a abordé ce volet, indiquant que la facture d’importation annuelle de l’insuline en Algérie, estimée à 400 millions de dollars/an, devrait baisser de 50% en 2023.Selon les déclarations de l’ex-ministre, l’Algérie serait capable de devenir autonome, cette année, en termes de production d’insuline de dernière génération. Le même responsable avait également misé sur l’exportation de ce médicament, en réalisant ainsi une économie de 400 millions de dollars sur sa facture d’importation.Pour rappel, M. Benbahmed a annoncé l’inauguration, le 2 juillet dernier, de l’unité de production d’insuline dont le siège se trouve à Alger. Il avait souligné que des compétences algériennes du secteur de l’industrie pharmaceutique avaient réussi à relever le défi et à se lancer dans la fabrication de médicaments anti-cancer et de l’insuline, notant que les unités de production mises en service récemment à Constantine, Aïn M’lila et Oran permettront d’avoir une autosuffisance.En 2020, le pays comptait plus de cinq millions de diabétiques, soit le double qu’en 2010. Une situation exigeant une bonne prise en charge médicale de ces patients par l’Etat et une protection sociale rigoureuse.

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